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O oooo
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Ooooo naient aux années
Ils avaient les moissons pour vacances l'été
Et les femmes saignaient sur le lin des rouets
sur les toits ardoisés
de la ville que j'ai tant aimée
Oooo
Oooo ciels de pommier
C'est la fin de l'enfance, et nous avons dansé
Dans l'école, un dimanche il y a six années,
sur les toits ardoisés
De la ville que j'ai tant aimée.
Et les filles riaient et les hommes buvaient,
La ville était adulte et les arbres chantaient,
Oooo
bier est gelé
Ils ont tout brisé, balayé et brûlé,
Ils ont tout interdit, tout arraché,
sur les toits ardoisés
De la ville que j'ai tant aimée.
Oooo
Oooo
dans la ville qu'ils ont tant aimée.
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Elle est née d'une ferme tout en haut d'un rocher
Cette ville que j'ai tant, tant et tant aimée
Du lavoir à l'hiver, de l'église à l'été
Les siècles s'enchaînaient aux années.
Et ils avaient les moissons
Femmes sur le lin
Et la pluie tombait blanche sur les toits ardoisés
De la ville que j'ai tant aimée
On y venait de Nantes, les dimanches d'été
Avant qu'elle ne soit grande, quand notre siècle est né
Chemises et robes blanches, les jardins ouvriers,
Fleurissaient sous des ciels de pommiers.
C'est la fin de l'enfance
Déjà six années
Le soleil a brillé sur les toits ardoisés
De la ville que j'ai tant aimée.
Et les filles riaient et les hommes buvaient,
La ville était adulte et les arbres chantaient,
Et puis une aube grise un matin s'est levée,
L'herbe rouille et l'aubier est gelé.
Ils ont tout brisé et tout balayé et ils ont tout brûlé
Et ils ont tout interdit tout arraché
Et la pluie tombait noire sur les toits ardoisés
De la ville que j'ai tant aimée.
J'y ai vu un gamin, en costume arlequin,
Peindre un arbre bleuté dans un étang gelé,
Nous avons su apprendre aux enfants à rêver,
Dans la ville qu'ils ont tant aimée.
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Elle est née d'une ferme tout en haut d'un rocher
Cette ville que j'ai tant, tant et tant aimée
Du lavoir à l'hiver, de l'église à l'été
Les siècles s'enchaînaient aux années.
Et ils avaient les moissons
Femmes sur le lin
Et la pluie tombait blanche sur les toits ardoisés
De la ville que j'ai tant aimée
On y venait de Nantes, les dimanches d'été
Avant qu'elle ne soit grande, quand notre siècle est né
Chemises et robes blanches, les jardins ouvriers,
Fleurissaient sous des ciels de pommiers.
C'est la fin de l'enfance
Déjà six années
Le soleil a brillé sur les toits ardoisés
De la ville que j'ai tant aimée.
Et les filles riaient et les hommes buvaient,
La ville était adulte et les arbres chantaient,
Et puis une aube grise un matin s'est levée,
L'herbe rouille et l'aubier est gelé.
Ils ont tout brisé et tout balayé et ils ont tout brûlé
Et ils ont tout interdit tout arraché
Et la pluie tombait noire sur les toits ardoisés
De la ville que j'ai tant aimée.
J'y ai vu un gamin, en costume arlequin,
Peindre un arbre bleuté dans un étang gelé,
Nous avons su apprendre aux enfants à rêver,
Dans la ville qu'ils ont tant aimée.
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